
Elle enseigne un art de vivre en accord avec les lois biologiques qui nous gouvernent et nous imposent la satisfaction constante des besoins propres à notre nature.
Si l’usure cellulaire constitue un évident facteur de déclin progressif, notre corps possède (sauf en cas de maladies génétiques ou de déficience constitutionnelle majeure) un fabuleux pouvoir de préservation, de régénération et d’auto-guérison. C’est donc essentiellement dans l’accumulation des « erreurs de vie » au fil des années qu’il faut rechercher les raisons de l’affaiblissement prématuré de ses facultés d’auto-défense.
Le naturopathe est un éducateur de santé constamment à la recherche de tout ce qui peut contribuer à l’amélioration du bien-être humain. Son rôle consiste à rechercher la ou les causes profondes ayant pu engendrer les troubles organiques ou psychologiques constatés puis à proposer des comportements, un mode de vie, une « harmonisation » alimentaire, conformes aux exigences biologiques humaines et donc aptes à éliminer, ou du moins à réduire au maximum, les facteurs négatifs responsables des dysfonctionnements, tout en redonnant à l’organisme les moyens de se défendre et de s’autogérer sur le long terme.
Le naturopathe guide, accompagne et oriente également les personnes ne présentant pas de troubles particuliers mais soucieuses de leur avenir, vers des pratiques saines permettant de faire fructifier, puis de maintenir au plus haut niveau, leur capital santé.
Mais, le thérapeute en médecine alternative se doit, en cas d’urgence ou si le cas dépasse ses compétences, d’orienter son patient (si ce dernier n’a pas déjà accompli cette démarche) vers une consultation auprès d’un médecin (si possible homéopathe). Il convient aussi de rappeler qu’un traitement allopathique justifié ne doit pas être interrompu sur l’initiative du thérapeute. Seul le médecin prescripteur conviendra avec son patient de la conduite à tenir en la matière, en fonction de la motivation et des résultats obtenus par des réformes d’hygiène de vie générale ou par toute autre médecine douce.
Par contre, quel que soit l’état de santé, les circonstances ou l’âge, les réformes hygiénistes sont toujours très salutaires, qu’elles soient appliquées seules ou conjointement à toute autre forme de médecine conventionnelle ou parallèle.